Abus de langage ?

 

Les chien(ne)s de garde, les politicard(e)s et les technocrates, maniant avec brio la langue de bois, font constamment dans l'abus de langage. Qui est l'art de ne rien dire, de dire n'importe quoi, de dire une chose et… son contraire, de vider les mots de tout sens pour n'en faire que des sons, des signes de ponctuation verbale…

 

Les exemples sont infinis. J'en prendrai un : le "libéralisme"[1].

 

"Libéralisme", nous dit le dictionnaire, forgé en France en 1816[2], vient de "libéral". A l'origine, il signifiait : "Attitude, doctrine des libéraux, partisans de la liberté politique, de la liberté de conscience. — Spécialt Ensemble des doctrines qui tendent à garantir les libertés individuelles dans la société"[3]. Plus tard et, plus précisément depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a pris un autre sens, celui de : (opposé à étatisme, socialisme) Doctrine économique classique prônant la libre entreprise, la libre concurrence et le libre jeu des initiatives individuelles. Þ capitalisme (privé), individualisme; ultralibéralisme. Le libéralisme préconise la liberté du travail et des échanges (cf. Laissez faire, laissez passer). Le libéralisme s'oppose à l'intervention de l'État, à la constitution de monopoles privés".[4] Accessoirement, il définitif une "Attitude de respect à l'égard de l'indépendance d'autrui, de tolérance envers ses opinions. Þ tolérance".

 

Le même Petit Robert précise :

 

libéral, ale, aux [libeYal, o] adj. et n.

• v. 1160 "généreux"; lat. liberalis  

1 Vieilli Qui donne facilement, largement. Þ généreux, large, munificent, prodigue. Il est plus libéral de promesses que d'argent.  

2 (v. 1210; lat. artes liberales "arts dignes d'un homme libre") Vx Arts libéraux : peinture, sculpture. 

Þ (1845) Mod. Professions libérales, de caractère intellectuel (architecte, avocat, médecin, etc.), que l'on exerce librement ou sous le seul contrôle d'une organisation professionnelle. — Par ext. Médecine libérale et médecine salariée.  

3 (1750)  Favorable aux libertés individuelles, dans le domaine politique, économique et social. Doctrines, idées libérales. Régime libéral. Démocratie libérale. Économie libérale. Þ libéralisme. — Par ext. Idées libérales. Þ large, tolérant.

Þ (Personnes) Qui est partisan du libéralisme. Un bourgeois libéral. — N. Les libéraux.  

Þ Le Parti libéral.  

et

 

liberté [libDYte] n. f. 

libertés "franchises accordées à une ville" 1266; livreteit "libre arbitre" v. 1190; lat. libertas 

I (1324; sens étroit)

1 État, situation d'une personne qui n'est pas sous la dépendance absolue de qqn (opposé à esclavage, servitude). Þ  vx franchise. Donner la liberté à un esclave, à un serf. Þ affranchir. "je ne vous demande que la liberté d'une jeune esclave" (Voltaire). Priver de liberté : asservir, détenir, emprisonner. 

2 Situation d'une personne qui n'est pas retenue captive  (opposé à captivité, emprisonnement). Rendre la liberté à un prisonnier. Þ délivrer. Mettre en liberté; mise en liberté. Þ élargissement, relaxation, sursis. — Dr. Liberté provisoire, accordée à un individu en état de détention préventive. Liberté sous caution. Liberté surveillée.

Þ Par anal. Poulets élevés en liberté.

II (Sens large)  État de ce qui ne subit pas de contrainte. 

1  (1530) Possibilité, pouvoir d'agir sans contrainte. On lui laisse peu de liberté, trop de liberté. Heures de liberté. Þ loisirs. — "ma liberté s'arrête là où commence la liberté de l'autre" (Garaudy).  — Agir en toute liberté, en pleine liberté. Þ librement. — Avoir toute liberté pour faire qqch. Þ crédit, facilité, faculté, latitude (cf. Avoir un blanc-seing, carte blanche, le champ libre, les coudées franches, les mains libres). — Sc. Degré de liberté.  

Þ Spécialt État d'une personne qui n'est pas liée par un engagement. Þ autonomie, indépendance. Reprendre sa liberté : se dégager d'un engagement envers qqn; spécialt quitter son conjoint.

Þ LIBERTÉ DE (suivi d'un nom ou d'un inf.) : droit, permission de faire qqch. "sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur" (Beaumarchais). Donner à qqn toute liberté d'action. Þ autorisation, permission. Prendre la liberté de : se permettre de. J'ai pris la liberté de l'avertir.

2 (1680) Au plur. Prendre des libertés : ne pas se gêner, se montrer d'une familiarité excessive. Þ licence. — Spécialt Prendre des libertés avec une femme. Þ familiarité, privauté. Fam. Prendre des libertés avec l'orthographe.

3 Dans quelques expr. LIBERTÉ DE : absence de contrainte dans (la pensée, l'expression, l'allure, le comportement). Liberté d'esprit : indépendance d'un esprit qui n'est pas dominé par la crainte, par des préoccupations obsédantes ou encore par des préjugés, des préventions. Þ disponibilité, indépendance. Garder sa liberté de jugement. Avoir une grande liberté de pensée. — (1835) Liberté de langage. Þ audace, franchise, franc-parler, hardiesse. — Liberté d'allures : aisance dans les mouvements. Þ aisance. "une élégance et une liberté d'allures que n'ont pas nos femmes" (Gautier). Liberté de mœurs. Þ émancipation.

III (Politique, social)

1 Pouvoir d'agir, au sein d'une société organisée, selon sa propre détermination, dans la limite de règles définies. Liberté civile : droit de faire tout ce qui n'est pas défendu par la loi. Liberté naturelle et liberté civile. — Liberté politique : droit pour le peuple, les citoyens de se donner des lois directement ou par le choix de représentants.

2  Absolt (1538) LA LIBERTÉ  : absence ou suppression de toute contrainte considérée comme anormale, illégitime, immorale. La liberté n'est pas l'anarchie. "La liberté, ce bien qui fait jouir des autres biens" (Montesquieu). "Liberté, Égalité, Fraternité", devise de la République française. Champion, défenseur, martyr de la liberté. Vive la liberté ! La liberté ou la mort ! "Ô liberté, que de crimes on commet en ton nom !" (dernières paroles attribuées à Mme Roland). Arbre de la liberté.

3 (1694) Pouvoir que la loi reconnaît aux individus (dans un domaine précis).  3. droit. "Le premier des droits de l'homme, c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail" (Jaurès). Les libertés fondamentales. C'est une atteinte aux libertés ! — Libertés publiques : l'ensemble des libertés reconnues à l'individu (libertés individuelles) et aux groupes sociaux. Liberté individuelle, liberté physique : ensemble des garanties contre les arrestations, les détentions et pénalités arbitraires (Þ habeas corpus ; sûreté). Liberté d'association, de réunion. "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions" (DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME). Liberté syndicale. Liberté de la presse. Liberté religieuse : droit de choisir sa religion ou de n'en point avoir (liberté de conscience), de pratiquer la religion de son choix, d'en célébrer le culte (liberté du culte). Liberté de l'enseignement. Liberté du travail. Liberté du commerce, des échanges internationaux. Þ libre-échange. Liberté des changes (opposé à contrôle). Doctrines favorables aux libertés. Þ libéral.

4 (1266) Au plur. Libertés des communes, des villes; libertés locales. Þ  autonomie, franchise, immunité.

5 Combattre pour la liberté de sa patrie. Þ indépendance, libération.

IV Philos., psychol.

1  Caractère indéterminé de la volonté humaine; libre arbitre. Þ  indéterminisme. "La liberté de notre volonté se connaît sans preuve, par la seule expérience que nous en avons" (Descartes). "cette liberté se réduit à une affirmation de l'autonomie de la pensée" (Sartre). La liberté, fondement du devoir, de la responsabilité, de la morale.

2 Liberté morale : état d'une personne qui agit avec pleine conscience et après réflexion (opposé à inconscience, impulsion, folie) ou conformément à la raison (opposé à passion, instinct).

 

Ce rappel lexicologique, sémantique n'est pas vain car il permet de voir, de comprendre que le "libéralisme", tel que théorisé et mis en œuvre de nos jours, n'a pas pour origine la… liberté philosophique, éthique, psychologique, politique[5]… mais la liberté économique. Non la liberté d'être, de penser, de s'exprimer, de concevoir, d'agir… mais de faire et, plus précisément, d'entreprendre.

 

Dès son apparition, postérieure, rappelons-le, à la Révolution de 1789 et, a fortiori, des Différentes Déclarations des Droits de l'Homme, lesquelles faisaient référence à la Liberté et non à la… liberté, le libéralisme[6], dans les différents courants de pensée qui l'ont théorisé et mis en pratique, s'il affirme la primauté de l'individu et de sa liberté, entend limiter les prérogatives de l'État et de ses différents pouvoirs parce que l'État est perçu comme un obstacle, une limitation, une atteinte à la liberté fondamentale qui est celle de la… propriété privée comme source, garantie et moteur de la liberté du… commerce.[7]

 

Or, antérieurement au libéralisme, il y a eu, dès le XVIIème siècle en France, des… "libéraux" qui s'opposaient au pouvoir monarchique absolu (de droit divin qui plus est !) en ce qu'ils s'opposaient aux "libertés des gens" que ceux-ci soient des individus ou des collectivités (communes en particulier mais également communautés, religions…) ; il étaient donc les tenants de la liberté philosophique, politique de conscience, d'expression et, plus fondamentalement, d'être.

 

Pour certains historiens, ces libéraux s'inscrivent dans la continuité d'un mouvement de pensée fort ancien, puisqu'apparu dès l'Antiquité et "réactivé" à la Renaissance , celui de l'humanisme.

 

Point important, essentiel à souligner, ces libéraux ne sont pas des économistes et ne prônent aucun système économique. Ils appréhendent la liberté du seul point de vue de l'individu relativement au pouvoir comme obstacle ou, du moins, frein à ladite liberté.

 

Mais, dès la Révolution de 1789, dont on sait qu'elle fut bourgeoise et qu'elle sut noyer dans le sens toute velléité… révolutionnaire (comme celle, par exemple, des Égaux) certains libéraux s'intéressent à l'économie et étendent la liberté de l'individu à celle de… commercer et, plus précisément, d'entreprendre. C'est ainsi que la loi Le Chapelier[8], promulguée le 14 juin 1791, instaura la liberté d’entreprendre et proscrivit les coalitions, en particulier les corporations, mais également les rassemblements paysans et ouvriers, ainsi que le compagnonnage, ce qui eut notamment pour effet d'interdire les syndicats et les grèves.

 

Toutefois, ce fut surtout avec la Révolution américaine que les libéraux inscrivirent dans le marbre (constitutionnel) la liberté d'entreprendre - et, en amont, le droit de propriété -, comme fondement de la… Liberté de laquelle découle toutes les libertés individuelles.

 

Telle est la double origine commune du libéralisme et du "libertarianisme" qui, tous deux, prônent la liberté absolue… d'entreprendre, habillée de la liberté absolue de l'Individu, autrement dit du capitalisme à tous crins, deux courants de pensée (et deux mouvements… économiques !) qui n'ont strictement rien à voir avec la pensée et le mouvement libertaires, lesquels ne sont qu'un autre nom de l'anarchisme :

 

"Une confusion essentielle résulte ici de la signification attribuée au mot libéralisme. En fait, la doctrine libérale est une doctrine politique destinée à assurer les conditions, pour vivre ensemble, des ressortissants d'une collectivité donnée. Mais, dans les discussions actuelles, le “libéralisme” correspond à ce qu'il conviendrait plutôt d'appeler la “chienlit laisser-fairiste” . Il convient donc de mettre entre guillemets le mot “libéralisme”, tel qu'il est utilisé actuellement par les principaux partis politiques."[9]

 

C'est donc d'un lent glissement de la philosophie, de l'éthique, de la politique vers l'économique que s'est forgé le terme de "libéralisme" et que de défenseurs de la Liberté , au sens philosophique du terme, les "libéraux" sont devenus les partisans et les acteurs du… libéralisme.

 

Toutefois, si en Europe et au Japon, le terme de "libéral" continue de faire référence au "libéralisme" dans son sens de doctrine économique (le capitalisme à tous crins), aux U.S.A., dans son acception politique, par un autre glissement de sens, il désigne la "gauche" - voire l'"extrême gauche" -[10] de la social-démocratie[11] et désigne les tenant(e)s, en particulier, de la liberté de mœurs [par réaction à une société de plus en plus puritaine] et de l'égalité "(raciale" notamment) et, pour ce faire, de l'intervention de l'État (fédéral).

 

Du point de vue politique, le libéralisme, en ne mettant l'accent que sur la seule liberté de l'individu et sur son corollaire, le rejet de l'absolutisme, du dogmatisme, voire même, plus "radicalement" de l'État, ne peut déboucher que sur le libéralisme… économique, autrement dit sur la "loi du marché" qui est celle du… plus fort car la liberté de l'Un(e) qui n'est pas tempérée par l'Égalité – mais aussi, la Fraternité – ne peut déboucher que sur la tyrannie de l'Un(e) sur l'Autre, dans sa dimension aussi bien individuelle que collective[12] dès lors que cette liberté absolue n'est que la "loi de la jungle" qui, comme on le sait, donne la "prime" au plus fort contre le plus faible.

 

Ainsi, le libéral, tenant du libéralisme, prône SA liberté et non la liberté des autres, de tou(te)s les autres dès lors que les autres ne lui sont pas, notamment économiquement, égaux et qu'il ne "règne" entre eux aucune fraternité. Et c'est pour préserver sa liberté, en particulier de propriété et d'entreprise, que, paradoxalement, le libéral se fait le défenseur d'un État, mais il est vrai d'un État réduit à ses seules fonctions "régaliennes" de police, de justice, de défense… en lui assignant comme "mission" la défense de SA liberté, au besoin contre celle des autres si, d'aventure, par exemple, les autres se mettent à prôner… l'égalité, sachant que, pour le reste, ledit État doit laisser faire, passer, circuler… ce qui, en définitive, est l'"essence" de la liberté du libéral… le capital, son capital.

 

Et plus il y a de menaces qui pèsent sur sa liberté, du fait de la croissance exponentielle de la misère, et plus le libéral appelle au renforcement de l'État dans ses fonctions de contrôle social, de répression, d'oppression. Autrement dit, plus le libéral revendique – pour lui - la liberté d'entreprise et plus il fait immoler par l'État les libertés individuelles qui participaient de la revendication politique, éthique, philosophique… des libéraux de l'Ancien régime ! Et c'est ainsi que, paradoxalement, le rejet originel de l'État a cédé la place à un renforcement sans fin de l'État, lequel, en empiétant sans cesse davantage sur les libertés individuelles, devient… totalitaire.

 

Or, dans cette logique, le libéral ne mesure pas nécessairement le fait que l'État, comme il en a toujours été relativement aux intérêts particuliers l'ayant instauré, tend à s'autonomiser et que, à terme, ses propres libertés individuelles en tant qu'être humain et non "acteur économique" (capitaliste) seront, elles aussi, anéanties par ce totalitarisme qui, en formatant les gens dans le moule de la norme tolérée, contrôlée, surveillée…, ne peut admettre aucune "franchise" (d'être, de penser, de parler…) de quelque individu que ce soit.

 

Vouloir faire accroire que le libéralisme économique est le défenseur, au besoin contre l'État, des libertés individuelles au sens philosophique, éthique, politique n'est pas seulement un abus de langage, une imposture intellectuelle ou même une escroquerie. C'est, plus radicalement, un crime dès lors que le premier, pour être, se développer, subsister…, ne peut… tolérer les secondes.



[1] Un autre abus courant est celui de la publicité dite… gratuite faite dans les boîtes aux lettres qui, en fait, est payée deux fois : une première fois dans le prix d'achat des marchandises et services puisque son coût est constitutif du prix de revient, lequel est répercuté dans le prix de vente et donc payé par le consommateur ; une seconde fois, dans la taxe d'ordures ménagères pour payer le ramassage et la destruction des "papiers" publicitaires. Elle est même payée une troisième fois par le coût écologique que supporte la collectivité – et, au-delà, la planète entière – pour la déforestation et la pollution.

[2] Le terme de "libéralisme" n'est toutefois entré dans le "Dictionnaire universel de la langue française" qu'en 1823.

[3] Source : le Petit Robert.

[4] Idem.

[5] Dans son acception originelle.

[6] La préfiguration de cette doctrine économique se trouve dans l'école de Salamanque et sa (re)formulation du "droit naturel" d'Aristote et de Thomas d'Aquin avec ses développements sur la propriété privée, la liberté de circulation des marchandises et des personnes, la "loi du marché.. d'une part et, d'autre part, dans le mouvement anglais des "levellers" qui a présidé à la "révolution agraire" de 1642.

[7] On peut considérer que le premier théoricien du libéralisme, comme doctrine économique, fut Jean-Baptiste Say.

[8] Du nom de l'avocat breton jacobin, Isaac Le Chapelier qui en fut le rapporteur. Cette loi précisa et renforça la loi d’Allarde du 2 mars 1791. Elle fut remplacée le 25 mai 1864 par la loi Ollivier, qui abolit le délit de coalition et instaura le droit de grève.

[9] Maurice Allais, lauréat du Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, et membre de la Société du Mont Pèlerin, dans un article du Monde du 14 mai 2005 intitulé "Aveuglement".

[10] Mais sans nécessairement visée… révolutionnaire. L'utilisation du terme de "liberal" au lieu de ceux de "socialiste" et, a fortiori, de "communiste" s'explique par le fait que, depuis le maccarthysme et la répression qui s'ensuivit, ces mots sont… tabou, pour ne pas dire… interdits.

[11] Il faut toutefois noter que le terme de "libéral", en tant qu'adjectif signifiant le  rejet de l'absolutisme, du dogmatisme, sans aucune connotation économique, a toujours cours pour qualifier la F\M\ que la Grande Loge d'Angleterre considère comme… irrégulière, ladite maçonnerie se disant d'ailleurs autant adogmatique que libérale. C'est ce "libéralisme" philosophique et politique, qui fut incarné par les Lumières du XVIIIème siècle.

[12] L'inverse est vrai. La liberté absolue de l'Autre (en tant que collectif), qui n'est pas tempérée par l'Égalité et la Fraternité , induit nécessairement la tyrannie de l'Autre sur l'Un(e).


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