Précis de démonologie

 

Pendant les premiers siècles du christianisme, Jésus Christ, est appelé… Lucifer, c'est-à-dire le porteur de lumière (du latin lux, lumière et de ferre, porter) et c'est qu'à partir du Moyen-Âge qu'il désignera… le Démon !

Dans le livre de la Genèse où il est rapporté la tradition des origines de l'Univers et de l'Homme, il n'est question que du serpent Tentateur d'Ève, mais le nom de Satan ou de Lucifer ne figure nulle part.

Or, dans le "Livre du prophète Isaïe" (XIV, 12/15), on trouve ce verset :
"Oh ! Quelle chute as-tu faite du haut des Cieux,
Astre du matin, fils de l'Aurore ! ...
Toi qui disais dans ton cœur :
"j'escaladerai les Cieux, j'y érigerai mon trône et je siégerai sur le Mont des Assemblées ...
Je serai l'égal du très haut ! ..."
Et te voilà précipité dans le sépulcre, dans les profondeurs de l'abîme".


Origène, dans son De principiis,  fut le premier à considérer que ce passage attestait de ce que Lucifer – l'Astre du matin - était tombé dans l'Abîme pour avoir voulu égaler dieu et que sa déchéance lui avait valu de devenir… Satan, l'Accusateur, le Tentateur et, en fait, le Diable.


 Par la suite, Tertulien, saint Cyprien, saint Ambroise et bien d'autres, moins illustres, ont accrédité cette thèse. Ainsi, le Diable n'est entré dans la théologie et donc dans la Genèse que postérieurement aux premiers textes à proprement parler chrétiens – les Évangiles – sur la base de l'interprétation d'un texte… hébraïque !


Les exégètes modernes, bien que la trouvant insuffisante, justifient cette antique interprétation et admettent donc désormais que le texte d'Isaïe est le plus ancien témoignage de la Chute de l'Archange, porteur de Lumière, vers les Ténèbres de l'Abîme.


Il faut toutefois  indiquer que d'autres exégètes n'ont vu dans ce texte que la prédiction de la
 chute de Babylone et de son dernier roi. Pour ces auteurs, il n'y a donc pas de Diable dès lors qu'e l'on n'en trouve trace nulle part ailleurs dans la Genèse !


Le véritable triomphe du Diable[1] n'intervient qu'au Moyen-Âge puisque ce n'est qu'à cette époque que son existence est posé comme un dogme de la foi catholique et que son existence est érigée au rang de Vérité révélée ! Ce dogme affirme par ailleurs que, suite à sa déchéance, Lucifer, l'Ange de la Lumière, est devenu Satan, le Prince des Ténèbres, autrement dit le Diable, et que ce n'est pas dans l'Abîme qu'il a été précipité mais dans les Enfers.

Deux remarques s'imposent :

         l'érection de ce dogme intervient à une période particulièrement obscurantiste, en ce sens que, sous le totalitarisme dogmatique de la religion, les sciences, du moins en Occident,  subissent une très sérieuse régression et que l'ignorance étant érigée[2] en vertu chrétienne par excellence les superstitions les plus aberrantes connaissent un développement… prodigieux ;

         en même temps, cette période est marquée par de nombreuses catastrophes (épidémies, guerres, massacres, famines, mouvements climatiques…), il est donc particulièrement utile à l'église romaine de pouvoir les présenter également comme les effets de l'œuvre du Diable et pas seulement de dieu ; en somme, il s'agissait de dédouaner dieu et, sans pour autant renier le dogme du péché originel et de sa transmission héréditaire, de faire prévaloir que si dieu était, in fine, celui qui châtiait, était aussi celui qui aimait et le seul à pouvoir sauver les humains avec, bien entendu, le précieux concours de son église.

Dés lors, la théologie va se déchaîner,… s'endiabler !

Ainsi, la théologie va se diviser en une théodicée, qui est l'étude de dieu, et une démonologie, qui est l'étude du Diable.

La démonologie[3] va théoriser  pour le présenter Satan comme le chef des anges rebelles à Dieu. Vaincus par les anges fidèles conduits par l'archange Michel, ils ont été chassés du Ciel et condamnés à l'Enfer. Mais ils reviennent sur Terre, "cherchant à nuire aux hommes en les portant au mal par la tentation". Ces démons peuvent être chassés du corps d'un possédé par l'exorcisme[4]. Les termes employés pour qualifier le Diable révèlent clairement ce qu'il personnifie : le Séducteur, le Tentateur, le Menteur, le Malfaisant, le Mauvais, le Malin, l'Accusateur, l'Adversaire, l'Ennemi, le Prince de ce Monde... C'est la "Bête" de l'Apocalypse. Elle s'incarne sous les apparences du serpent.

La démonologie va ainsi établir que, dans la Bible, les anges sont les messagers et les ministres de Dieu dans ses relations avec les hommes et que, dès leur création, ils eurent le choix entre le bien et le mal. Les mauvais anges (anges des ténèbres ou anges déchus) choisirent le mal en s'éloignant de Dieu et parmi eux figurent Satan, Belzébuth et Asmodée. Les bons anges[5], eux, restèrent fidèles à Dieu, la Bible en citant nommément trois : Michel, qui vainquit Lucifer, Raphaël, qui protégea le jeune Tobie, et Gabriel, qui annonça à Marie l'incarnation du Verbe.

Dans le cadre de la recherche scientifique ainsi opérée, les démonologues vont établir que la preuve du Diable est aussi établie par d'autres passages de l'écriture : la Genèse (43, 1), le livre d'Énoch et de Job ainsi que dans le récit évangélique des tentations du Christ.

Très rapidement, il va être admis que le Diable – ou Malin -, en sa qualité de Prince des Ténèbres – ou des Enfers – règne sur des démons que la démonologie va s'efforcer de dénombrer :

D'après Richelmus de Schental, abbé cistercien de Wurtemberg au XIIIème siècle, les démons se comptent par centaines de milliards. En 1467, Alphonsus de Spina, dans son Fortalicium fidei, Strasbourg, 1460,  en calcule 133 306 668. Au XVIème siècle, Jean Wier n'en enregistre que 44 435 556, divisés en 6 666 légions commandées par 66 princes (le 6 étant, comme chacun le sait, le chiffre par excellence du Diable).

D'autres savants démonologues contestent ces chiffres : Pannethorne Hugues en recense 1 758 064 176 ; Martin Barshaus, 2 665 866 746 664 ; Jean Oswald[6], 14 400 000...

Les démonologues s'intéressent aussi à l'âge des démons : 4444 ans ? 3200 ? 680 000[7] ? 9720 ?

A l'opposé de la démonologie officielle et légale, on trouve tout de suite une il y a aussi une "diabologie" populaire, qui est beaucoup moins complexe. D'après celle-ci, le Diable dégage une méphitique puanteur d'égout. On conçoit qu'il n'ait de cesse, lorsqu'il fait le joli cœur auprès des dames, de l'atténuer par quelque onguent mystérieux... Par ailleurs, rien n'est plus facile que de le reconnaître : tous les habitants du ténébreux empire portent des cornes. D'où la supplication du Diable que l'on disait entendre lorsqu'on collait contre son oreille la corne (disparue depuis la Révolution française) que lui avait arrachée saint Taurin, premier évêque d'Évreux : "Taurin, murmurait une voix plaintive, Taurin, rends-moi ma corne !".

La démonologie officielle repose sur la crainte, voire la terreur. En revanche, pour la diabologie populaire, l'irrespect est de rigueur. Souvent, d'ailleurs, de véritables cultes sataniques émergent comme la résurgence de cultes païens[8]. L'imagination populaire déborde de noms pour désigner, plus ou moins affectivement, le Diable. Selon les pays ou les provinces, on l'appelle la Bête, le Grand Nègre, le Cavalier noir, Magistelus ou le Petit Maître, l'Homme noir, l'Autre, le Grippi ("celui qui griffe"), le Harpi, le Grand Bicquiou ("le Grand Bouc"), Cornic ("le Cornu"), l'Homme aux ongles de fer, l'Homme roux, le Gars aux pieds de cheval, le Peû, Chouse, Cheuchevieille, Georgon... Et, avec plus de familiarité : Vieux Pôl, Ricouquet, Bigette, le Joli Garçon, Compère Misloret...

La diabologie populaire compose avec lui ; on va jusqu'à admettre la présence de ses nombreux enfants facétieux, qui ne sont autres que des lutins. Le plus souvent, d'ailleurs, les récits populaires représentent le Diable comme un malheureux qui a bien du mal à peupler son royaume de quelques âmes en perdition. Le désir de recruter de nouveaux sujets pour son empire lui donne du fil à retordre et lui coûte d'énormes sacs d'argent. On l'a vu tour à tour se faire architecte, maçon, charretier... En vain. Le Diable se fait toujours gruger... Néanmoins, il séduit certains esprits : de là les pactes que l'on passe avec lui, le sabbat, la magie noire et les messes de la même couleur.

Toutefois, l'engouement de l'exploration de cette terra incognita passé, les théologues durent admettre que les découvertes de la démonologie posait de sérieux problèmes… théologiques !

En effet, comment expliquer qu'un dieu bon, juste, seul et unique, ait pu créer le Mal, le Démon. Et surtout, comment peut-il tolérer toutes ses malfaisances. Un démon dont l'écriture, en fait, ne nous dit pas vraiment quand et pourquoi ce dieu tout puissant et bon l'a tiré du néant.

La solution de deux entités toute puissantes, existant chacune de toute éternité avec les mêmes pouvoirs, la même puissance, ne pouvait pas être acceptée par l'Église puisqu'elle contredisait le principe même de l'unicité de dieu[9] qui voulait d'un Dieu unique.


De là, les avis contraires, les hypothèses plus ou moins vraisemblables pour maintenir envers et contre tout que dieu est Bon, Tout Puissant et que c'est par respect de la liberté qu'il a permis à un Ange créé parfait mais libre de choisir la désobéissance, la rébellion et l'orgueil plutôt que le respect, la soumission et l'humilité.


Ayant donc constaté que ce nouveau dogme pouvait mettre logiquement à mal ce panthéon de dogmes qu'est la foi, les théologiens, se fondant sur les écrits de certains auteurs  depuis Origène ont eu alors le réflexe de fixer, de figer les dogmes, de poser les fondements du dogmatisme qui interdit toute exégèse susceptible de contredire, même partiellement, tout ou partie de ces textes, et d'arrêter une version officielle et, surtout, définitive et infaillible, de la Bible : la Vulgate dans laquelle on explique la chute des anges par la magnanimité[10] de Dieu, respectueux des libertés de ses créatures.


Des controverses se sont toutefois régulièrement élevées contre cette vision orientée et simpliste du problème de l'existence du bien et du mal. Ainsi, en s'efforçant de ne pas tomber dans le polythéisme ou le déisme et, de rester le plus fidèles aux dogmes, certains penseurs, notamment d'inspiration protestante et ouverts à un véritable humanisme, ont essayé, à partir du XVIIIème siècle, de donner une autre version de ce problème. Toutes ces tentatives ont, en définitive, étaient frappées d'anathèmes, voire d'excommunications car, en définitive, de façon plus ou moins explicite, elles en arrivaient à réduire dieu et le diable à deux principes, celui du bien et du mal, inhérents à la liberté humaine – et non plus à l'ordre divin – qui est celle… du choix et à faire de la religion une simple morale existentielle !

De nos jours, même si elle continue de l'évoquer et compte toujours des exorcistes, l'église catholique se fait discrète sur le Diable[11]. Et pour cause :

         alors que, pour elle, il n'y a de Vérité que révélée et que la Bible les a toutes révélées, aucune lecture littérale de la Bible ne permet de trouver une référence explicite au Diable ; le Diable n'est donc pas une Vérité

         les nombreuses exégèses qui ont été faites de la Bible n'ont jamais pu décrypter une quelconque référence au Diable ; tout au plus, et pour un nombre de passages très réduits, ont-elle pu relever des allusions, étant précisé que, qualifiées de symboliques, ces allusions ont plutôt eu tendance à être interprétées comme des références symboliques à des faits historiques passés ou à venir – par rapport à leur date supposée d'écriture –

         la démonologie – de même que l'angéologie -, soucieuse de prouver l'existence du Diable a produit une théorie satanique contredisant les vérités fondatrices de la dogmatique

         alors que la volonté divine est supposée être la seule Volonté ayant pouvoir de vie comme de mort et donc de création comme de destruction, le Diable est la démonstration d'une autre volonté qui, si elle n'est pas de même nature, a les mêmes effets, en particulier relativement au monde et aux humains. Dans ces conditions, ou dieu n'est pas unique, ou bien il l'est toujours, le Diable n'étant qu'un autre de ses avatars et, dans ces conditions, l'identité remarquable 1 ≡ 3 devient 1 ≡ 4. Dans les deux cas, la copie de l'écriture est à revoir de même que l'ordre s'en étant déduit !

         l'existence du Diable implique la déchéance d'un ange qui a fait le choix de sa déchéance en se révoltant contre dieu : pourquoi n'y aurait-il eu de liberté de choix qu'à un moment donné de l'histoire - et en l'occurrence de la non-histoire puisque antérieur à la création – et qu'il ne pourrait plus y en avoir depuis ? En particulier, pourquoi les humains en seraient-ils dépourvus ?

         à supposer que le dieu soit le créateur du diable, des démons et des anges et que l'existence de ces entités ne remette pas en cause celle de l'hypothèse dieu – à raison de son principe d'unicité -, ceux-ci étant plus âgés que le monde créés par dieu, force est d'admettre qu'avant création il n'y avait pas de vide mais autre chose et que, par conséquent, il faut également revoir la copie de l'écriture

         la diabologie populaire, à l'évidence, a des sources païennes : comment se fait-il que des croyances pré-religieuses puissent avoir survécu à la révélation qui est sensée avoir effacer tous les errements antérieurs ? qu'elles aient pu réaliser une véritable osmose avec le culte officiel qui, fondé sur une Vérité unique, ne peut admettre d'autre vérité que la sienne ?

         … et ainsi de suite

 Le Diable, dans l'irrationalité religieuse, est la preuve contraire de… dieu !

En fait, le Diable, tel qu'il a été inventé par la religion catholique est l'un des meilleurs moyens dont peut se servir l'athéisme pour démontrer l'imposture religieuse. Aussi, athée, comme Léo Ferré, je me permets de dire : Thank you Satan !



[1] Le Diable n'est pas une spécificité chrétienne. Il existe dans les autres religions. Il est Mâra qui tenta le Bouddha, Belzébuth (Baal Zebub) chez les Philistins, Ham Shatan, Satan pour les Hébreux, Ahriman, le dieu du Mal des Perses, Iblis, qui refusa de se prosterner devant Allah dans le Coran, Lilith, la seconde femme d'Adam, dans le Talmud…

De même, il sera Méphisto dans la légende du docteur Faust.

Quelques traits communs caractérisent tous ces diables. Ils symbolisent ou personnifient le mal. Esprit ou ange, opposé à la divinité, le Diable est un être de feu, régnant dans l'Enfer. Mais il revient tenter les hommes, présent dans les désirs, le vin... et peut même s'emparer de leur corps, les posséder.

 

[2] Décidément, pour une religion qui condamne autant la sexualité, que d'érections !

[3] Si les premiers papes se sont peu engagés sur cette doctrine, le courant finit par s'inverser : Jean III, au VIème siècle et le concile de Braga ont condamné ceux qui refusent de croire aux démons, les anges déchus. Le concile de Latran IV (1215) et le concile de Trente ont seulement confirmé que le Démon a entraîné et entraîne l'homme à pécher. Au XXème siècle, Paul VI l'a défini comme un "être purement spirituel", c'est-à-dire l'orgueil qui incite l'homme à se vouloir semblable à Dieu, sa pire ruse consistant à faire croire qu'il n'existe pas. Autrement dit, le Diable, c'est l'athéisme et les démons, ce sont alors les athées !

[4] On notera qu'à l'avancée considérable de la Science qu'est l'émergence de cette nouvelle science, la démonologie, correspond cette autre avancée, tout aussi considérable, de la Technique qu'est l'exorcisme. Ce double progrès scientifique et technique aura une conséquence environnementale de premier plan : l'invention de la première chasse écologique, celle des… sorcières !

[5] Le Pseudo-Denys, angéologue, fut celui qui alla le plus loin dans cette recherche autant théorique que théorique puisqu'il divisa en trois hiérarchies comprenant trois chœurs chacune : 1. les séraphins, les chérubins et les trônes ; 2. les dominations, les vertus et les puissances ; 3. les principautés, les archanges et les anges.

Le IVème concile du Latran (1215) érigea  l'existence des anges au rang de dogme.

 

[6] L'ancêtre d'un autre Oswald qui s'est illustré à Dallas ?

[7] La démonologie était conduite sous les auspices et avec les encouragements des plus hautes autorités catholiques et du pape lui-même. Il est curieux de constater qu'on l'autorisait à donner aux démons un âge qui contredisait la Chronologie officielle de la Création. Ainsi, alors que l'église catholique ne va cesser de se battre contre la Science relativement à l'âge de la terre et des humains, sans aucun état d'âme elle accepte des démons dont la création est antérieure à la Création elle-même.

Cette contradiction se retrouve aussi dans l'angélologie – qui est l'étude des anges et, notamment, de leur sexe ! -, scission de la démonologie, qui elle aussi va démontrer que les anges sont antérieurs à la création.

Dés lors de graves question métaphysiques se posent : si anges et démons sont antérieurs à la création et que celle-ci est né du vide absolu du seul fait de la volonté divine, où pouvaient-ils bien être quand il n'y avait que… du vide ? S'ils sont antérieurs à la Création ne sont-ils pas aussi antérieurs à dieu lui-même ? Qui a créé ces anges et ces démons ? Et si c'étaient ces anges et ces démons qui avaient créé dieu ? Mais alors ne l'aurait-il pas déchu de leur monde pour le plonger dans… le vide ?…

[8] Et il est vrai que ce "retour aux origines païennes" est plus facile avec le Diable qu'avec dieu quand on sait la rigueur de l'orthodoxie de l'église en ce qui concerne dieu. Pour le Diable, en revanche, elle est bien obligé de lâcher du lest car elle ne peut tout de même pas se proclamer aussi… l'église du Diable !

[9] On notera que, pour une fois, la religion a soumis la foi à la rigueur de la raison qui n'admet pas, en toute rationalité et réalité,  qu'une chose puise être elle-même et son contraire ! Un oubli sans doute !

[10] Cette magnanimité ne s'est donc produite qu'une fois, lors de la révolte et de la déchéance de certains anges. Depuis, on ne l'a plus jamais revu, surtout sur les bûchers, dans les geôles de l'Inquisition, dans l'Index, dans les excommunications, dans les anathèmes, dans les Croisades…

[11] Ce qui ne l'empêche pas d'être très prolixe sur le Mal quand il s'agit de l'incarner et de le nommer : le communisme, l'athéisme, le libéralisme (des mœurs, de la morale…), le matérialisme… et, parfois encore, la Science ou, du moins une certaine Science !


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