André Breton et la Franc-Maçonnerie[1]

Jean-Pierre Lassalle

Le titre pourra surprendre[2] car il est toujours hasardeux d'associer un homme à une institution dont, en l'occurrence, il ne fit jamais partie. André Breton ne s'est, du reste, jamais prononcé directement pour ou contre la Franc-maçonnerie. Il m'a cependant paru utile de faire le point sur les diverses rencontres qu'il a pu faire avec des maçons, et sur les traces éventuelles d'une influence de la Franc-maçonnerie dans son oeuvre écrite. Je traiterai successivement du cas un peu particulier du Trésor des Jésuites, puis de l'influence majeure du franc-maçon Pierre Mabille, enfin de la période, paradoxalement moins bien connue, du Surréalisme d'après-guerre, de 1947 à la mort de Breton en 1966.

Breton et Aragon, tous deux fils de maçons - on le sait, évidemment pour le père d'Aragon, Andrieux[3], qui eut la dent dure contre la Franc-maçonnerie dont il fit partie ; pour le père de Breton, il ne semble pas qu'une recherche précise ait été conduite dans cette direction, et peut-être suis-je le premier à en avancer l'hypothèse -, pouvaient être enclins à se moquer de la Franc-maçonnerie , façon freudienne de " tuer le père ". Une nuance s'impose cependant : si Aragon avait toutes les raisons d'en vouloir à son père, Breton ne disait jamais de mal du sien, se plaignant en revanche de l'étouffante bigoterie de sa mère. Son père, libre-penseur, indifférent en matière religieuse, ne lui pesait pas de la même façon.

Il reste que Breton et Aragon écrivirent en 1928 une pièce, Le Trésor des Jésuites[4], sorte de revue de fin d'année qui devait être jouée par l'actrice du muet qu'apprécièrent tant les Surréalistes, Musidora. Le projet capota, mais le texte fut publié dans Variétés en 1929. Il y eut des articles racontant à peu près la pièce et ce qui se préparait. Il est donc un peu excessif d'écrire, comme Marguerite Bonnet dans son édition des OEuvres de Breton, que la pièce publiée " n'eut pas beaucoup d'écho ". En fait, Breton, évoquant cette aventure, me confiait qu'il avait surtout été surpris que les Francs-maçons n'aient pas réagi. Et, par une ironie de l'Histoire, la véritable première représentation publique du Trésor des Jésuites eut lieu en 1935 à Prague, dans cette Tchécoslovaquie créée par des Francs-maçons et où tous les dirigeants, de Masaryk à Benes, étaient maçons ! [p. 85]

Dans cette pièce, le troisième tableau avait pour décor " pour les deux tiers gauches la salle du Conseil du Grand-Orient de France ; pour le tiers droit une terrasse de café ". Un personnage, l'explorateur Simon - probable allusion à Alain Gerbault - doit être reçu au Grand Orient, et, plusieurs fois, résonne la réplique " Où est le Grand Orient ? ", avec des réponses plaisantes et parodiques. La place du Grand Orient est présentée comme celle de la Concorde , et l'immeuble du Grand Orient (qui est en fait l'hôtel du Prince Murat, 16, rue Cadet) est l'Orangerie, ce qui amène Marguerite Bonnet à voir dans ce mot une paronomase d'Orient. Les deux auteurs se sont inspirés de la littérature anti-maçonnique de l'époque, et ont feuilleté, de toute évidence, les délirantes " divulgations " de Léo Taxil. Un des consommateurs du café dit une phrase analogue à celles que l'on pouvait lire dans la presse de droite : " C'est ce qui a permis le développement de la Franc-maçonnerie qui, après avoir été longtemps une société secrète, a fini par s'emparer du pouvoir en France, en Tchéco-Slovaquie et en Amérique ".

On en arrive à la cérémonie. Curieusement, au lieu d'une parodie de l'initiation aux trois premiers degrés, on est brusquement projeté au cœur d'une réception au 33ème grade, stade ultime du développement scalaire du Rite Écossais. Étant de formation médicale, Breton et Aragon ne pouvaient manquer de plaisanter sur le chiffre 33 :

Comme le malade reçoit la santé du médecin qui lui fait compter 31, 32, 33 dans les grandes affections du système respiratoire, de même j'attends de vous l'accession au fatidique 33

et ils ajoutent la superbe formule poétique : " ce chameau du nombre ". Les noms des officiers sont tantôt exacts, " Souverain Grand Commandeur ", " Grand Capitaine des Gardes " - de même que les grades, " Chevalier Kadosch ", " Sublime Prince du Royal-Secret " -, tantôt parodiques, comme le " Très Sinistre Illustre Inconnu Autorité Suprême ". À ces éléments du Rite Écossais se mêlent aussi des détails provenant des rites pseudo-égyptiens de Cagliostro, avec des allusions à Corneille Agrippa et à Nicolas Flamel, adeptes que Breton a toujours appréciés. Beaucoup de bouffonnerie, toutefois, dans ce tableau où l'on passe de La Flûte enchantée à un refrain populaire de Mimile, et où, pour finir, apparaît " Mad Souri, en maillot rouge, parée de corail ". Quant à Musidora, elle devait venir, rideau tombé, saluer et dire : " Avenir ! Avenir ! Le monde devrait finir par une belle terrasse de café ".

La pièce Le Trésor des Jésuites mériterait d'être à nouveau montée. Elle garde toute sa vis comica, et sa satire est multiple, visant les Jésuites et les Francs-maçons, mais de manière peu méchante. Il conviendrait de ne pas en exagérer la portée, car, en définitive, les Francs-maçons des hauts-grades écossais ne s'en tirent pas si mal.

Je ferai une simple allusion au milieu dans lequel évoluait Paul Valéry et qui était peuplé de maçons, comme Édouard Lebey qui l'employait, et comme son fils André Lebey, homme de lettres assez peu doué mais maçon très sympathique et très apprécié. Breton les a connus et fréquentés, de même qu'il a eu comme amis les principaux peintres cubistes. Parmi ces derniers, un franc-maçon [p. 86] fort assidu, Juan Gris, dont les relations avec Breton seraient à préciser, au regard de la correspondance, encore non disponible.

Le franc-maçon qui a eu les relations les plus étroites avec Breton a été le docteur Pierre Mabille[5], dont il fit connaissance en 1934. Dès lors, Mabille ne cessa de participer à la vie du mouvement surréaliste. En juillet 1940, il accueillera Breton à Salon-de-Provence et lui fournit une " couverture " vis-à-vis des autorités pétainistes en le déclarant son " laborantin ". Mabille avait été le médecin accoucheur de Jacqueline Lamba, la deuxième épouse de Breton, qui donna le jour à Aube. Le couple Mabille et le couple Breton allaient essayer de quitter la France pour les Antilles. L'épisode est connu et je n'y reviendrai pas, sinon pour préciser qu'ils se retrouvèrent à Haïti.

Mabille avait atteint les plus hauts grades dans le Rite Écossais. En Haïti, il fit connaître à Breton les dignitaires locaux. Et je pense qu'à plusieurs reprises, il demanda à Breton d'entrer dans l'institution. Un poème de Breton fait de cette hypothèse une certitude. Il s'agit de Pleine Marge, écrit à Salon et dédié à Mabille, poème crypté où le lecteur ordinaire ne s'aperçoit de rien. Proposons-en quelques clés : les premiers vers ou versets contiennent la réponse négative : " Je ne suis pas pour les adeptes ", suivi de " Je n'ai jamais habité au lieudit La Grenouillère " - métaphore très dépréciative pour la Franc-maçonnerie telle que la voyait une partie du public, et telle que la décrivait une presse hostile, un lieu où les maçons " grenouillent ", s'agitent pour comploter avec de sordides et cupides desseins -, suivi enfin par " La lampe de mon cœur file et bientôt hoquète à l'approche des parvis ". Le mot " parvis " indique très précisément la partie, le vestibule qui précède le Temple maçonnique. Le profane (pro-fanum) est bien devant le Temple, et demeure sur le parvis avant d'être initié à l'intérieur.

La deuxième strophe du poème contient un premier vers plus allusif encore : " Je n'ai jamais été porté que vers ce qui ne se tenait pas à carreau ", avec un jeu subtil sur l'expression " se tenir à carreau ", connotant pour Breton une aliénation et une contrainte à sa liberté, mais rappelant que le fait d'entrer dans le Temple implique que l'on se tienne sur les carreaux blancs et noirs du pavé mosaïque. Plus loin, Breton évoque des " êtres engagés dans une vie qui n'est pas la mienne ", " qui est à s'y méprendre le contraire de la mienne ". Il est aussi question de ceux qui " m'entraînant m'entraînent où je ne sais pas aller ", avec la précision " les yeux bandés tu brûles tu t'éloignes " : autant d'allusions transparentes.

Malgré la force du refus d'engager sa liberté dans l'acceptation d'un processus initiatique, Breton reste fasciné par les Invisibles voyageurs, les Rose-Croix de la tradition alchimique, dont il évoque, à la fin du poème, la permanence de leur tradition. " Et vous messieurs Bonjour [...] en disparaissant vous avez laissé à ceux qui sont venus et pourront venir / Des provisions pour longtemps ". Ceci permet de nuancer la sécheresse du premier vers : " Je ne suis pas pour les adeptes ". Mais le poème nous réserve aussi le correctif : " De quelque [p. 87] manière qu'ils aient frappé leur couvert est mis chez moi ". L'allusion maçonnique au code des coups frappés à la porte est ici évidente.

On commence seulement à mesurer l'influence que Mabille a eue sur Breton qui, jusqu'au bout, a toujours admiré Le Miroir du merveilleux et Egrégores, les deux essais majeurs de cet adepte qui était aussi un ami. Les rapports de Mabille avec les autres Surréalistes comme Péret ou Paalen commencent également à être mieux connus. On pourrait avancer que, d'une certaine manière, Mabille est le maillon entre René Guénon et Malcolm de Chazal, dont Breton connaissait les liens familiaux et mystérieux avec les anciens Rose-Croix.

Lorsque Breton revient en France après la guerre de 1939-45, il reste fortement marqué par le mythe - ou la réalité, le lecteur choisira - des Supérieurs Inconnus que le martinézisme et le martinisme continuaient à véhiculer. Ainsi, comme le rappelle Sarane Alexandrian dans le texte liminaire du premier numéro de la revue Supérieur Inconnu (octobre-décembre 1995), " sous ce titre superbe et ambigu [...] André Breton voulut en novembre 1947 fonder une revue ". Ce projet, pourtant soutenu par Gaston Gallimard et Jean Paulhan, ne vit pas le jour. Sans doute, une partie des Surréalistes survivants et de ceux qui s'agrégèrent au groupe était-elle réticente à cette orientation du Surréalisme, par ailleurs sévèrement et injustement brocardée par l'entourage communiste de Tzara, où le poète et critique René Lacôte osait écrire que " Breton sombrait dans l'occultisme ".

Quelques nouveaux venus, tout en étant d'esprit ouvert, gardaient des réticences. Ainsi un des plus toniques poètes du Surréalisme d'après-guerre, Jean-Louis Bédouin, me parla de ses préventions contre la Franc-maçonnerie , tout en reconnaissant qu'elle demeurait un des grands vecteurs historiques de la tradition immémoriale. Son syllogisme était des plus réducteurs mais percutant : " J'ai connu un général franc-maçon qui était une ordure ; je sais qu'il y a des policiers dans la Franc-maçonnerie , donc je suis contre une institution qui accepte ces gens-là ". Il renouait bien ainsi le fil de cette contestation dadaïste puis surréaliste de toute institution intégrée dans le siècle et capable de compromissions avec les pouvoirs établis.

Reprenant, d'une certaine façon, le projet de caricaturer par la dérision les rituels maçonniques, comme avant-guerre avec le Trésor des Jésuites, un peintre surréaliste dont Breton avait préfacé une exposition, Seigle - Breton avait joliment écrit : " mangez le pain de Seigle " -, qui fut maçon puis démissionna du Grand Orient, organisa au domicile de Bédouin une cérémonie parodique de l'initiation au premier grade que me décrivit ce dernier. Seigle avait disposé des chaises et, pour singer la marche du myste devant progresser sur une planche à bascule, faisait monter les invités, yeux bandés, sur une chaise, puis les faisait descendre, n'omettant pas les purifications par les éléments, agitant un carton pour l'air, trempant la main dans un bol d'eau, allumant un briquet sous la main, et autres facéties de potaches en mal de transgression. Les protagonistes avaient un peu ri, mais il en était resté un sentiment de gêne, et le rituel parodique ne fut jamais renouvelé. [pp. 88 (illustrations), -89]

Breton et la majeure partie du groupe surréaliste furent fascinés par les remarquables conférences sur l'Alchimie données par René Alleau, disciple de Canseliet, à partir de 1952. Dès lors, Alleau collabora aux revues surréalistes Medium puis Le Surréalisme, même. Sa haute figure m'amène à évoquer une Loge de la Grande Loge de France, sise 8, rue Puteaux, à Paris, portant le titre distinctif de Thebah (l'Arche) et fondée en 1901. René Guénon, qu'admirait Breton, en fut une illustration. Son recrutement était sélectif et l'on y trouvait nombre d'esprits originaux, à la fois tournés vers la tradition et ouverts aux novateurs. Dans la décennie 1950-1960, le frère le plus marquant fut le docteur Henri Hunwald, d'origine hongroise, admiré à la fois par Breton et par Michel Butor (il est le Docteur H. du Portrait de l'artiste en jeune singe). Féru d'alchimie et de sciences traditionnelles, Hunwald avait fait connaître en France les travaux d'un médecin alchimiste allemand, Alexander von Bernus, qui fabriquait des médicaments spagyriques, fort contestés, du reste, par la médecine officielle. Il traduisit et préfaça dans l'édition française l'essai de Von Bernus, Alchimie et Médecine, qui passionna nombre de Surréalistes et de maçons, car Von Bernus y donnait quelques éclairages précieux sur des procédés et procédures de la pratique alchimique, comme les avait laissé entrevoir Eugène Canseliet, vulgarisateur de l'énigmatique adepte Fulcanelli. Breton et Bédouin étaient passionnés par ce type de recherche. Le docteur Hunwald professait à l'École d'anthropologie qui fut longtemps un nid de maçons, à l'instar de l'Université libre de Bruxelles. Il était très lié avec Maryse Zimbacca qui faisait partie du groupe surréaliste. En quelques années, la Loge Thebah rassembla en son sein plusieurs Surréalistes parmi lesquels Alleau, Elie-Charles Flamand, Bernard Roger, Guy-René Doumayrou, Roger Van Hecke, Jean Palou.

Un autre maçon de la Grande Loge était très apprécié par Breton : Robert Amadou, qui fit tant pour la connaissance de l'œuvre et du message des grands ésotéristes maçons Martines de Pasqually et Louis-Claude de Saint-Martin. La publication par Amadou du Journal de ce dernier fut un événement qui suscita des discussions au sein du groupe surréaliste. Je me rappelle en avoir chanté les louanges, cependant que Mimi Parent faisait une réserve, disant qu'elle était gênée par l'omniprésence de Dieu dans l'œuvre de Saint-Martin. Là était toute l'ambiguïté, et les limites des relations entre Surréalistes et maçons apparaissaient ainsi au détour d'une phrase. Les maçons les plus ouverts au Surréalisme étaient les maçons spiritualistes et ésotéristes, dont la Grande Loge , alors, était le vivier, beaucoup plus que le Grand Orient resté plus positiviste et anticlérical, pour ne pas dire anti-religieux. On se trouvait devant une aporie. Si l'on s'en tenait à l'anticléricalisme virulent (dont le tract À la niche, les glapisseurs de Dieu et le dossier de l'Affaire Carrouges exprimaient le paroxysme), les seuls maçons qu'eût dû apprécier Breton étaient ceux du Grand Orient. Mais, justement, comme ils représentaient ces valeurs de scientisme et de positivisme obtus qu'avait toujours combattues Breton, ils ne pouvaient que le rebuter. Ceux des maçons qui entraient en connivence avec ses préoccupations secrètes et majeures étaient ceux qui, même sous la périphrase parfois trop commode de Grand Architecte de l'Univers, n'étaient pas disposés à faire l'économie de Dieu. [p. 90]

Mabille avait bien été au cœur de telles contradictions, puisqu'il connut des périodes de foi intense, entrecoupées de crises profondes et de réactions vives contre l'Église, ce qui fait que ce médecin si spiritualiste et si tourné vers la tradition signa le tract le plus violent : À la niche, les glapisseurs de Dieu.

Il me reste à évoquer un personnage haut en couleur, historien de formation, Jean Palou[6], qui venait assidûment au café où se tenait le groupe surréaliste dans la décennie 1950-1960. Entré dans la Loge Thebah il fit une ascension fulgurante dans les Hauts-Grades, accéda au 33ème degré et fut chargé de mission en Iran où il contribua à l'essor de la Franc-maçonnerie du temps du Shah. Il collabora au Surréalisme, même et à Bief.

Quant au belge Edouard-Louis-Théodore Mesens, ami de Magritte, il vivait à Londres où il possédait une magnifique collection de tableaux surréalistes, parmi lesquels dix-sept toiles de Max Ernst. J'ai eu le privilège de bien le connaître et de parcourir avec lui Paris, le jour comme la nuit. Il me brocardait souvent, connaissant mes liens avec l'institution maçonnique. Un soir du 15 décembre 1959, alors que nous dînions au Pied de cochon, célèbre restaurant des Halles, en compagnie de nombreux Surréalistes de province venus pour l'exposition E.R.O.S. chez Daniel Cordier, il prit une serviette en papier, posa sa main dessus, crayonna le contour de cette main, et dessina pour moi deux signes maçonniques au centre[7]. En outre, quand nous nous rencontrions, il levait ses deux mains et faisait, à mon grand dam, en public, un triangle. C'était gentiment se moquer de la Franc-maçonnerie dont il fréquentait nombre d'adeptes de haut rang, tant en Belgique qu'à Londres.

Cet article est originellement paru dans Histoires littéraires n°1-2000, aujourd'hui épuisé, pp. 84-90. Il est reproduit ici dans son intégralité.

La numérotation des notes (en continu) seule diffère du texte original imprimé. Afin de permettre des citations précises, les numéros de page de l'édition papier sont intégrés au texte en rouge entre crochets, à l'endroit où intervient le changement de page.



[1] Source : http://www.histoires-litteraires.org/les%20articles/artlassalle.htm

[2] Voir cependant " Surréalisme et Franc-maçonnerie ", article d'Ariel-Pelléas Serain dans les Cahiers de la Grande Loge d'Occitanie, n° 2, septembre 1985.

[3] Voir, dans le premier volume des Œuvres complètes d'André Breton par Marguerite Bonnet (Gallimard/Pléiade, 1988), la note 2 de la page 1747 qui rappelle que le préfet de police Andrieux avait quitté la Franc-maçonnerie dès 1885.

[4] Le texte de cette pièce occupe les pages 994 à 1014 de l'ouvrage cité dans la note précédente. Les notes et variantes occupent les pages 1743-1749, dans un dossier établi par Etienne-Alain Hubert.

[5] Voir la thèse de Remy Laville, Pierre Mabille : un compagnon du Surréalisme, publiée en 1983 par la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Clermont-Ferrand II.

[6] Auteur, entre autres livres, d'un essai chez Payot sur La Franc-maçonnerie , constamment réédité. La Fondation Palou , créée après sa mort, et dont je fus, aux côtés de Jean-Pierre Laurant (le spécialiste de Guénon), un des deux conservateurs, ouvrira bientôt ses secrets aux chercheurs.

[7] Il me dédicaça, ce jour-même, son recueil Poèmes publié, au Terrain Vague, chez Eric Losfeld.

Mars 2006


Pour revenir à la rubrique "Divers" :

Pour revenir au Plan du site :

Pour revenir à la page d'accueil :