Les priorités?  Maï14



Aujourd'hui, je m'en vais attaquer l'histoire de Joseph.

Pas de Joseph, le papa charpentier adopté de Jésus, le soi-dit vrai fils de dieu.  Pas de Joseph, le vrai petit père du peuple qui vivait dans sa datcha au milieu des goulags. Pas de Joseph, l'image du bon Français à béret basque sur les quinquets et à baguette de pain de chez banette.

Non, le Joseph dont auquel je vous cause est un des 12 fils que  Jacob avait engendré de ses femmes, concubines, concubines des concubines, servantes et esclaves.

Ça se passait dans la facilité en ces temps reculés. Aujourd'hui, pour lever une meuf, il faut lui acheter un gros caillou serti chez un bijoutier de la Place de la Concorde, et promettre de se chapeauter.

Un jour, Ruben, un autre moutard, trouva des mandragores dans le sable chaud. Elles ressemblaient à de petites martiennes et étaient aphrodisiaques. Peut-être, Ruben touchait-il à la sorcellerie comme les alchimistes du Moyen-Age. Il aurait fini sur un bûcher si le père inquisiteur Torquemada l'avait vu tripoter ses trouvailles.

Ruben apporta ses mandragores à sa maman Léa. Rachel, l'épouse en titre, réclama les tubercules précieux et tordus et en échange, elle autorisa Léa à forniquer avec Jacob, son mari. Ils s'étaient mariés dans une synagogue, mais ça on ne l'a pas dit.

Si j'avais vécu en ces temps reculés, en Canaan, j'aurai cherché des mandragores, des patates douces, du manioc pour faire un troc de même type, chez les femmes du douar. J'aurais eu beaucoup de choix, car dans le ramassage des patates et autres racines, j'en connais un rayon.

Aujourd'hui, je mange des pommes de terre et même si ce sont des rosas ou des belles de Fontenay, plus personne n'accepte le troc comme Rachel ou Léa. Je manque de SEL ou de piment.

Un sujet  passionnant pour les gynécos contemporains est l'étude de la façon dont toutes les maîtresses devenaient gravides. C'est dieu qui ouvrait la matrice et Jacob y fourrait les petites graines. (Genèse chapitre 30, verset 22). C'était un travail éreintant pour dieu qui voulait repeupler le Sinaï.

Un autre sujet passionnant du même chapitre est la façon dont les éleveurs pouvaient s'enrichir avec des boucs et des béliers. Lisez le verset 31 et les suivants et vous finirez par comprendre et les lois de Mendel et la génétique et le sort des petits pois ridés et non ridés. Moi, je mange des pois lisses extra-fins de chez Bonduelle dans des boîtes coupantes aux mains de ma femme.

Dans ce chapitre 30, il y a aussi la description élégante de la façon de chauffer les biquettes et moutonnes avec des bâtons pour accélérer la venue des chaleurs biquionnettes et moutonnières. Mais je n'ai pas le mode d'emploi des bâtons ni les dessins. Peut-être, Léonardo Da Vinci  a laissé tout ça dans ses carnets de route. Ce devait être comme dans les haras de Rothschild où on chauffe l'étalon sur un faux cheval à faux cul pour recueillir la semence des futures championnes de Longchamp. On utilise aussi le boute-en-train qui décèle les juments en chaleur.

Maï est un boute-en-train car il met de l'ambiance en "Anarchie" et qu'il a un gros nez capable de déceler les phéromones à des Km à la ronde ; mais Maï n'a jamais travaillé ni dans un haras, ni chez les juifs Rothschild. Dommage.

Enfin, ce chapitre 30 est très compliqué et je suis harassé. Je vais essayer de construire une base de donnée sur mon ordinateur pour retrouver qui est le père et qui est la mère de qui. Dieu seul peut les reconnaître, vu qu'il a mis la main à la pâte.

Faudrait que j'achète un Cray7 ou que j'pirate la Nasa.

Toute cette longue tartine pour vous démontrer, preuves à l'appui, que le chapitre 30 est une revue hard, très hard. C'est pour cela, sans nul doute, que les marins anglais emportaient toujours la bible sur les flots azurés.... La bible et un moussaillon.

Je raconterai l'histoire de Joseph dans Maï 15, mais il va falloir que vous exécutiez deux travaux préparatoires : comme au collège.   

1) lire le chapitre 30.

2) chercher la définition des mots : rêves, songes, cauchemars etc....


Maï, le boute-en-train anar.

 


 

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